La poulourde
ou Plourde ou pleurde
(Meleagris Purupurupurupurupurupurupurupurupurupus)


par Loonce Selagnes

Originaire de Psolévie, la Poulourde est domestiquée en hiscontie depuis à peu près 453 ans.
Plus gros qu'une poule, l'oiseau a, entre autres, la particularité d'être totalement dépourvu de plumes (fait apprécié par les éleveurs qui n'ont pas à le plumer). Le corps et surtout la tête sont recouverts d'excroissances de peau flasque, totalement nue, si l'on excepte le caleçon ou le slip que porte toujours l'animal (allez savoir pourquoi).

il existe de nombreuse varité de poulourdes... ici une pleurde dite "anglaise" Mis à part sa chair riche et appréciée (quoiqu'un peu fade),
la Poulourde - ou, devrions-nous dire, la Poule lourde -
tire son nom du poids étonnant qu'elle peut atteindre lorqu'elle mange, et de ce qu'elle mange : uniquement des objets pesant, clous, vis, pois de Psolévie, bagues, poids en fonte, etc., avec un goût prononcé pour l'argenterie (hélas, les zargentrilles comptent parmis ses mets préférés).

Comment l'animal s'y prend-il pour digérer de telles choses ? Ses sucs digestifs comptent parmi les plus corrosifs ayant jamais existé dans le règne animal... Seul le légendaire Duvet l'aurait dépassé dans ce domaine. La seule chose qui semble leur résister n'est pas l'estomac de la Poulourde, mais la substance protectrice qui le recouvre (cela intéresse bien des alchimistes, pour des raisons pas toujours avouables...).

En Hiscontie, il existe peu de Poulourdes à l'état sauvage, et celles qui le sont se sont généralement enfuies d'un poulailler. Sans être agressif, l'oiseau est plutôt culotté et extrêmement têtu. Sa hardiesse, doublée d'une sottise certaine, peut le rendre plutôt désagréable à supporter... tout comme son cri. On dit que la Poulourde brèle. Tout en brèlant, la Poulourde ne manquera pas de courir en ligne droite comme une dératée, sans but apparent, avec un air particulièrement sot.

Le cri de la poulourde :

Au dire de certains érudits, le cri de la Poulourde adulte imite à la perfection la mobylette (un légendaire artefact psolévien, paraît-il). J'ai pu en prendre quelque notes (non exhaustives), sans en avoir pour le moment la signification complète :

RBR-RRM BRm brrrrreuu breuuuuu...
Rabrroo rabroooo _ rabbroooooo
Brèllll- - - Brèllllllll ------ Brèlllon----
Gnniiiiik .
BRM---


- chez les poussins : - Pip pip !
- chez les juvéniles (ou boutonneux, à cause de l'aspect que prend leur peau à cet âge), pas encore capables d'imiter correctement la mobylette :
Puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru puru (ça peut durer des heures)
- chant du mâle : Tû-ût ! Tût-Tûttt !
- et chez un mâle déphasé : TalaTATA talaTATA !.... tateu leuleuleula !

 


Renseignements :

Fréquence :

commune

Nourriture :

petits objets lourds : clous, pois de Psolévie, petites cuillers en argent...

Taille :

petite mais lourde

Indice de légende :

2

Armes naturelles :

ongles, coups de patte, coups d'aile

Déplacement :

6-12 en sprint


La Poulourde, pour BaSIC

FOR 3d6+2 (12)

INT 1d3+1 (2)

Athlétisme 45%

Être lourde 75%

Armes naturelles :

CON 1d6+14 (17)

POU 1d30 (15)**

Chercher 30%
(objets lourds 75-80%)

Esquive 10 %

Ongles 30% (1d3-1), coup de latte 25% (1d6), "gifles" (coups d'ailes) 35% (1d3+bonus aux dommages selon la TAI actuelle)

TAI* jusqu'à 20 l'estomac plein
contre 3-4 à jeun

DEX 2d6+1 (10)

Discrétion 01%

Vigilance 25 % à 50%

Imiter la mobylette 90%

PV 6
[(con +tai à jeun)/2]

Mouvement : 6-12 en sprint

Courir bêtement, de préférence le long de la clôture, un bec ou une aile contre le grillage... 50%

Digérer n'importe quoi 98%

Armure naturelle : caleçon ou slip 0

*La taille de la Poulourde augmente d'autant de points que la TAI des objets avalés, mais sans affecter son total de points de vie à jeun. Une fois les objets digérés, sa TAI revient à son niveau d'origine.
** Rien ne peut ébranler la volonté de la Poulourde, quand elle à décidé quelque chose, elle le fait, peu importent les conséquences.

 


Retourner à la Faune Fantasienne